• Bonjour !

    J'ai écrit une histoire il y a environ un an, et je l'ai envoyée à une maison d'édition. J'ai eu la joie de recevoir une réponse annonçant que mon manuscrit avait été accepté pour une publication !

    On peut le commander ici :

    Site Edilivre

    Publication !

     

    Il s'agit d'une aventure fantastique. Le personnage s'appelle Lowell et est un loup fasciné par les hommes depuis sa rencontre avec une petite fille. Il est courageux, téméraire, ce qui lui attire souvent des ennuis. Il va être confronté à un danger qui menacera non seulement sa meute mais le monde des hommes également ! 

     

    Ça y est ! J'ai écrit une deuxième histoire qui a été publiée : Le corbeau noir !

    Résumé : Qui est donc ce mystérieux Corbeau noir ? Sa légende semble liée au destin du Royaume de Gallia et à celui de Raven et Sora, deux jeunes orphelins possédant des dons très particuliers.

    « Votre Altesse… Je jure de vous servir et de vous protéger loyalement, et ce, même après la mort. Je fais le serment que moi, le corbeau noir, ne vous trahirait jamais ! »

    Je suis vraiment contente d'avoir pu faire publier ma deuxième histoire ! C'est pourquoi, j'encourage vivement ceux qui aiment écrire et qui ont ce rêve caché au fond d'eux d'essayer, de tenter leur chance, car il n'est pas totalement inatteignable.


    votre commentaire
  • Chapitre 1 : ici

    Partie 2

    « _ Je suis Césaria ! L’impératrice des plantes si vous voulez savoir bande d’ignorants ! » Cria la fleur en se repoudrant, un miroir dans les mains.

    Peter ne répondit rien et se contenta de demander à la rose le chemin pour se rendre chez la sorcière.

    « _ Impolis ! hurla l’impératrice en foudroyant les deux garçons du regard. Sortez d’ici, c’est un ordre ! »

    Soudain, toutes les fleurs de la serre s’animèrent. Elles tirèrent la langue et répétèrent en chœur : « Sortez ! Sortez ! Malpolis ! » Jules qui avait reprit ses esprits se leva. Il jeta un regard interrogateur à Peter qui haussa les épaules en signe d’incompréhension. C’était la première fois qu’il venait dans cette forêt et ne connaissait pas les coutumes locales. Les deux enfants retournèrent d’où ils venaient. Mais, avant de sortir de la serre, Peter s’arrêta brusquement. Il s’accroupit devant une fleur, plus petite que les autres. C’était un pissenlit jaune, profondément endormi. Peter caressa délicatement les pétales de la fleur jaune qui se réveilla en sursaut. Quand elle vit Peter, elle devant rouge de timidité.

    « _ Sais-tu où se trouve le repère de la sorcière ? » demanda-t-il avec douceur.

    Le pissenlit se tortilla dans tous les sens, hésitant, puis pointa finalement l’ouest avec sa tête. Peter remercia la petite plantes et sortit d’une de ses poches un flacon rempli d’un liquide rose. Il en déversa quelques gouttes sur la fleur qui vraisemblablement, se rendormie heureuse et satisfaite.

    Les deux garçons se remirent en route en suivant la direction indiquée. Dès lors, ils entrèrent dans une toute autre dimension de la forêt. Plus d’herbe, plus d’arbre fleuri, la terre sèche et les troncs déracinés avaient pris leur place. Il y avait même des ronces qui barraient le chemin.

    Enfin, Peter et Jules arrivèrent devant une chaumière à l’allure effrayante.

    « _ C’est ici, annonça Peter en s’approchant de la fenêtre. Il faut essayer d’entrer discrètement. Éloigne-toi Jules. »

    Le garçon s’exécuta mais demanda pourquoi ils ne sonnaient pas directement. Peter répondit en grimaçant : « C’est une sorcière pardi ! Un peu de bon sens. » Jules n’en avait jamais vu mais il crut en l’expérience de son ami. Il alla se cacher derrière des ronces. Peter vérifia l’intérieur de la maison, la sorcière semblait occupée. Il respira un bon coup puis grimpa sur le toit en passant par la gouttière. Il se dirigea vers la cheminée. Alors qu’il s’apprêtait à descendre, deux oiseaux gigantesques perchés non loin de là piquèrent vers Peter. Jules essayant de le prévenir mais s’était déjà trop tard. Le jeune garçon dégringola du toit et tomba violemment sur le sol. Les deux volatiles se posèrent pile à l’emplacement de la cheminée. Peter, déterminé, tenta plusieurs fois de passer. Il essaya diverses façons mais se retrouva à chaque fois par terre. Les oiseaux n’étaient pas stupides.

    Finalement, Peter abandonna et rejoignit Jules dans sa cachette. Il s’assit par terre et se mit en boule.

    « _ Si je n’ai pas de poudre de sommeil, les gens ne rêveront plus jamais et dormiront très mal. » fit-il désespérément.

    Jules le regarda en souriant tristement, et lui rappela qu’il restait encore un moyen simple de se procurer cette poudre magique. Malgré la résistance de Peter, les deux enfants se retrouvèrent bientôt devant la porte de la sorcière, à frapper.

    Une petite femme ronde leur ouvrit. Jules s’attendait à voir un monstre hideux, une femme horrible avec des verrues sur le nez et des poils sortant des oreilles. Finalement, il se retrouva devant une femme toute à fait banale à part son chapeau pointu et son intérieur glauque. La femme avait la trentaine. Elle avait des cheveux roux crépus et portait un tee-shirt rose trop court pour elle. Elle invita les deux enfants à s’assoir et les fixa du regard. Voyant que son camarade ne disait rien, Jules prit la parole.

    « _ Nous cherchons de la poudre de sommeil. N’en auriez-vous pas en stock par hasard ? »

    La sorcière se gratta le menton. Soudain, son visage s’illumina et un large sourire augmentant le nombre de ses rides apparut.

    « _ En effet, j’en ai un sac il me semble. Dit-elle en ricanant.

    _ Chouette ! s’écria Jules. Nous aimerions en a…

    _ Mais rien n’est gratuit les enfants. » Continua la sorcière.

    Jules se raidit. Peter bougonna furieusement : « Tu vois… » La sorcière sourit de plus belle en voyant les visages dépités des deux garçons.

    « _ Mais ce n’est pas impossible pour vous les jeunes ! Si vous me trouvez une pierre de lune, je vous cèderais le sac. Il parait que l’on en trouve seulement dans l’autre monde, c’est trop loin pour moi. » Dit-elle en fouillant dans ses papiers afin de trouver une photo de l’ingrédient qu’elle convoitait.

    Jules croisa les bras en réfléchissant. Ce nom ne lui était pas inconnu. Enfin, la dame revint et ouvrit un livre ancien. Les garçons se penchèrent sur un dessin.

    « _ Mais oui ! C’est ça ! » Cria soudain Jules.

    La sorcière sursauta de peur et Peter renversa sa chaise. Jules sortit de sa poche la bille qu’il avait gagnée auparavant. Il la leva au plafond.

    « _ Cette bille est la pierre de lune ! C’est comme ça qu’on l’appelle ! » Dit-il euphorique.

    La sorcière la prit en tremblant puis sauta de joie. Elle se remit immédiatement à préparer sa potion. Peter n’en revenait pas. Il fit un sourire à Jules, sa bonne humeur était revenue. La sorcière revint et embrassa Jules sur le front. Elle donna le sac de poudre de sommeil. Ils discutèrent quelques instants afin de faire connaissance. Peter et la sorcière se trouvèrent pleins de points communs et devinrent vite amis.

    Puis, l’heure de s’en aller pour Jules arriva. Peter tourna une nouvelle fois la clé et Jules repassa par la porte de lumière. Les trois amis se firent de grands signes d’au revoir. Soudain, tout tourbillonna autour de Jules. Les images devinrent floues puis disparurent complètement. Il eut juste le temps d’entendre Peter une dernière fois.

    « _ Je suis content de t’avoir rencontré ! A un de ces quatre Jules ! »

    Un rayon de lumière entra dans la pièce et tapa sur le visage de Jules. Il se réveilla, l’esprit tout embrumé.

    « _ Bien dormis ? Demanda sa mère qui venait d’entrer. Tu avais l’air agité cette nuit. »

    Jules se remémora les aventures avec le faiseur de rêve. « Ce n’était qu’un rêve. » se dit-il en se levant. Il se prépara comme tous les matins à aller à l’école. La récréation était redevenue bruyante et Max racontait comme à son habitude un nouveau rêve. Cette fois-ci, il était devenu un chasseur de dragons.

    « _ Moi, j’ai rêvé du faiseur de rêve ! » interrompit Jules en rigolant.

    Il allait raconter ses péripéties quand soudain quelqu'un l’attrapa par le bras et le traîna jusqu'au terrain de bille. C’était son adversaire de l’autre jour.

    « _ Je te défie pour récupérer la bille que j’ai perdu l’autre fois ! » cria-t-il avec ardeur.

    Jules accepta la revanche et mit la main dans sa poche. C’est alors qu’il découvrit qu’elle était vide. La pierre de lune avait mystérieusement disparue !

    Fin

    Irinadas


    votre commentaire
  • Voici une histoire que j'ai écrite il y a longtemps, quand j'étais petite ^^

     

    Le Faiseur de rêve

    Partie 1

    D’un geste sec, Jules envoya sa bille qui ricocha sur un caillou. Par chance, celle-ci toucha sa cible.

    « _ Elle est à moi ! Ta bille m’appartient ! » Cria le blondinet ravi.

    Son adversaire tendit la petite sphère ronde à Jules en rouspétant. Le jeune garçon contempla la bille qui scintillait de mille feux au creux de sa main. Tom, son meilleur ami, s’approcha pour le féliciter.

    « _ T’as eu de la chance ! Elle est super rare ! Il paraît qu’elle est magique et qu’avec, on ne rate jamais son coup ! » Dit-il en examinant la bille de plus près.

    Jules s’empressa de la ranger dans sa poche. Il rejoignit ensuite son groupe d’amis qui était en pleine conversation.

    « _ Cette fois, j’ai rêvé que j’étais un samouraï de l’ère d’Edo. J’étais au service de l’empereur et je devais combattre le roi des monstres. Il me semble qu’il avait la tête du directeur ! »

    Il y eut un éclat de rire général. Tout le monde était absorbé par l’histoire de Max. Chaque jour, il racontait le rêve qu’il avait fait la nuit précédente. Dans ses songes, il était souvent un héros prêt à sauver le monde et destiné à affronter un monstre gigantesque. Alors qu’il parlait avec passion, Léo, un garçon à l’air niais coupa le récit et posa une question qui intrigua Jules.

    «_ A votre avis, qui est-ce qui fait les rêves ? »

    Jules repensa à cette phrase et s’interrogea toute la journée.

    « _ Hé hé, celui qui construit les rêves… On l’appelle le marchand de sable ! » Avait répondu Tom avec enthousiasme.

    Mais Max cassa l’ambiance en disant sèchement : « Ce n’est qu’un mensonge, une pauvre légende inventée par les adultes les gars. Revenez sur Terre ! » La cloche sonna sur ces mots. Le mythe fut brisé par le retour en classe. Tom bouda le reste du temps, vexé par les dures paroles de Max. Jules n’arriva pas à se concentrer. Il réfléchissait toujours à la question. Il se disait que toutes les légendes avaient un fondement réel. Enfin, trop curieux de savoir, il prit sa décision.

    Une fois la nuit tombée, il attendit que ses parents soient couchés et ralluma sa lampe. Il laissa le volet ouvert et se mit en tailleur sur son lit en signe de détermination. Cette nuit, il attendrait la venue du marchand de sable.

    Jules patienta en vain. Il resta éveillé mais personne ne se montra.

    Le lendemain matin, Jules eut du mal à se préparer pour aller à l’école. De grosses cernes étaient apparues sous ses yeux et ses paupières étaient devenues lourdes. En arrivant, il remarqua que la cour de récré, d’habitude si bruyante, était étrangement calme. Tom arriva vers lui en baillant.

    « _ Tu sais quoi ? dit-il en saluant son copain. Max dit qu’il n’a pas pu rêver cette fois.

    _ Tu as mal dormi ? demanda Jules en le voyant se frotter les yeux.

    _ Ah ça oui ! Très mal, et on dirait que toi aussi d’ailleurs. » Répondit Tom qui venait à nouveau de bailler.

    Jules trouva cela très louche. Tout le monde semblait épuisé. Même la maîtresse faillit s’endormir en plein milieu du cours.

    Le soir venu, Jules resta allongé sur son lit jusqu’à une heure très tardive. Il avait abandonné l’idée du marchand de sable mais ne parvenait pas à s’endormir. Soudain, un miaulement attira son attention. C’était celui de son chat Marrou. Il venait du jardin. Jules descendit voir ce qui se passait. Derrière la bais vitrée, il vit son chat et devant lui, quelqu’un se tenait accroupis. Il écarquilla les yeux. Il ouvrit brusquement la porte et cria.

    « _ Qui êtes-vous ?! »

    L’étranger sursauta et tenta de s’enfuir. Mais, son pied se prit dans une racine et il trébucha. Jules alluma la lumière. La silhouette n’était autre que celle d’un garçon à peine plus âgé que lui. Ses cheveux étaient d’un bleu nuit intense, son regard était doux et innocent. Il portait un uniforme blanc, orné de quelques boutons dorés. Il était aussi vêtu d’une cape rouge avec le motif d’une lune jaune en plein milieu.

    Les deux enfants restèrent muets un long moment. Seul le chat rompait le silence avec ses ronronnements.

    «_ Je… Euh je suis… bégaya l’inconnu au bout d’un instant.

    _ Je sais ! s’écria Jules. C’est toi le marchand de sable !

    _ Euh… oui, drôle de nom. Je suis le Faiseur de rêve. » Fit le garçon en rougissant.

    Jules sautilla d’excitation. Il invita le jeune enfant à s’assoir.

    « _ Que faisais-tu ici ? demanda t-il.

    _ Je questionnais le chat afin de savoir s’il n’avait pas vu un petit sac brillant. Il y avait ma poudre de sommeil dedans et je l’ai perdu. » Répondit le garçon en dépoussiérant son costume.

    Jules leva un sourcil : « Quel personnage bizarre. » Se dit-il.

    « _ Je peux t’aider à le retrouver ? Proposa t-il avec espoir.

    _ J’ai cherché partout. Dans mon monde il n’y en a plus. » Soupira l’enfant.

    Il ramena ses jambes vers lui et se mit en boule sur le fauteuil. Jules partagea son désespoir, ne sachant pas quoi faire.

    Soudain, le garçon releva la tête et poussa une exclamation.

    « _ Peut-être !

    _ Quoi ? fit Jules surpris.

    _ Dans la forêt Hurlante, il y a une sorcière qui doit en avoir en stock ! »

    Les deux enfants se levèrent d’un bond.

    « _ Je vais t’aider ! » Cria Jules sûr de son coup.

    Le petit faiseur de rêve acquiesça et ils se serrèrent la main.

    « _ Très bien, ravi de faire équipe. Je m’appelle Peter.

    _ Et moi c’est Jules ! »

    Après les présentations, Peter sortit une clef qu’il tourna dans le vide. L’air se déchira et une lumière aveugla Jules.

    « _ Voici la porte de mon monde. » Fit Peter en élargissant l’ouverture.

    Ils entrèrent tous les deux et furent aspirés dans un tourbillon lumineux.

    Jules ouvrit doucement les yeux. Il se leva difficilement et vit une forêt immense face à lui. Contrairement à ce qu’il pensait, elle était lumineuse et fleurie. Malgré l’étrange absence d’animaux, l’air était agréable et tout semblait paisible. Peter était déjà debout. Ils se mirent tous deux en route. Ils marchèrent longuement sans savoir où aller. De temps en temps, un panneau indiquait une direction mais celle-ci ne menait généralement nulle part. Jules eut l’impression de revenir au même endroit plusieurs fois et commença à fatiguer.

    Enfin, Peter poussa une exclamation. Il pointa du doigt un nouveau panneau. Sur celui-ci était inscrit : Jardin Royal. Guidés par l’instinct du jeune garçon, ils arrivèrent devant une immense serre entièrement bâtie en verre. Ils entrèrent et découvrirent des rangées de fleurs anormalement grandes. Ils marchèrent jusqu’au milieu quand soudain, une voix les fit sursauter.

    « _ Que faites-vous ici ?! »

    La voix semblait venir de la plus grande fleur. Jules tomba à la renverse ! Une rose ornée d’une couronne de laurier venait de bouger et le regardait fixement de ses grands yeux!

    A suivre...

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires