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Par Irinadas le 1 Septembre 2014 à 16:50
Lorsque je déverse mon esprit dans leurs vers
Et que leurs mots agrippent doucement ma peau
Je bois à travers tant d’âmes une grande mer
Un Voyage ailé à la surface des eauxPlus qu’un ciel brûlant d’étoiles qui explose
C’est un hurlement de tempête en hiver
Ils ouvrent le cœur mélancolique des roses
Pour me montrer l’avenir d’un passé amèreLa plume caresse allègrement le papier
Y laisse trace des plus vaillantes causes
Éternelles deviennent à jamais les pensées
De ces millions d’âmes qui dans les cieux reposentIrinadas
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Par Irinadas le 1 Septembre 2014 à 12:54
Un poème que j'ai réalisé pour la fête des mères ! Parce que les mamans sont des roses...
Rose de mai
Une rose s’est éclose
en un mois de mai pareil au nôtre
Le vent et le temps se sont arrêtés
Pour admirer son éclatante beauté
Les étoiles lui ont cédé leurs feux
Les astres se sont imprégnés de ses yeux
Elle a fait danser ses jupons flamboyants
Et a offert son cœur en chantant
Le monde a tendu la main pour le prendre
Essayant avec soin d’être tendre
Mais ses caresses maladroites ont blessé
Ce petit cœur qui voulait tant aimer
Alors, l’univers lui a fait un manteau d’épines
Pour la protéger de sa propre bonté
Ravie, la rose a dévoilé un sourire
Puis a fait couler une rivière dorée
Des milliers de bourgeons s’y sont abreuvés
Pour enfin s’ouvrir à la vie
La rose, souple, s’est penchée,
De toute son âme les a embrassés.Irinadas
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Par Irinadas le 1 Septembre 2014 à 12:27
Si les étoiles étaient descendues
De leur charmant berceau doré,
Jamais elles n'auraient cru
Voir tant d'absurdité.Qui donc a fait ce monde ?
Dessiné cette belle ronde,
Parfumé d'exotisme les fruits,
Offert la fraîcheur à la pluie ?Cette personne a-t-elle aussi conçu
Les malheureux dormeurs des rues ?
Peut-elle voir ces femmes en pleurs
Et ces orphelins plein de terreur ?Ô conscience ! D'une fugace vie
Des journées d'insouciance
Et des nuits sans méf iance.
Hélas ! Une existence d'envies !On oublie la tristesse, les larmes,
Les anciennes batailles et les armes.
Si on devait s'en remémorer, sûrement...
On ne fermerait plus les yeux en dormant.Mais, déployant un immense courroux,
Les étoiles brûleraient,
Chanteraient l'espoir à jamais
Pour sauver l'âme de ce monde fou.Irinadas
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