• Empreinte des mots

    Lorsque je déverse mon esprit dans leurs vers
    Et que leurs mots agrippent doucement ma peau
    Je bois à travers tant d’âmes une grande mer
    Un Voyage ailé à la surface des eaux

    Plus qu’un ciel brûlant d’étoiles qui explose
    C’est un hurlement de tempête en hiver
    Ils ouvrent le cœur mélancolique des roses
    Pour me montrer l’avenir d’un passé amère

    La plume caresse allègrement le papier
    Y laisse trace des plus vaillantes causes
    Éternelles deviennent à jamais les pensées
    De ces millions d’âmes qui dans les cieux reposent

    Irinadas


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  • Un poème que j'ai réalisé pour la fête des mères ! Parce que les mamans sont des roses...

    Rose de mai

    Une rose s'est éclose...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une rose s’est éclose
    en un mois de mai pareil au nôtre
    Le vent et le temps se sont arrêtés
    Pour admirer son éclatante beauté
    Les étoiles lui ont cédé leurs feux
    Les astres se sont imprégnés de ses yeux
    Elle a fait danser ses jupons flamboyants
    Et a offert son cœur en chantant
    Le monde a tendu la main pour le prendre
    Essayant avec soin d’être tendre
    Mais ses caresses maladroites ont blessé
    Ce petit cœur qui voulait tant aimer
    Alors, l’univers lui a fait un manteau d’épines
    Pour la protéger de sa propre bonté
    Ravie, la rose a dévoilé un sourire
    Puis a fait couler une rivière dorée
    Des milliers de bourgeons s’y sont abreuvés
    Pour enfin s’ouvrir à la vie
    La rose, souple, s’est penchée,
    De toute son âme les a embrassés.

    Irinadas


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  • Si les étoiles...

     

     

    Si les étoiles étaient descendues
    De leur charmant berceau doré,
    Jamais elles n'auraient cru
    Voir tant d'absurdité.

    Qui donc a fait ce monde ?
    Dessiné cette belle ronde,
    Parfumé d'exotisme les fruits,
    Offert la fraîcheur à la pluie ?

    Cette personne a-t-elle aussi conçu
    Les malheureux dormeurs des rues ?
    Peut-elle voir ces femmes en pleurs

    Et ces orphelins plein de terreur ?

    Ô conscience ! D'une fugace vie
    Des journées d'insouciance
    Et des nuits sans méf
     iance.
    Hélas ! Une existence d'envies !

    On oublie la tristesse, les larmes,
    Les anciennes batailles et les armes.
    Si on devait s'en remémorer, sûrement...

    On ne fermerait plus les yeux en dormant.

    Mais, déployant un immense courroux,
    Les étoiles brûleraient,
    Chanteraient l'espoir à jamais
    Pour sauver l'âme de ce monde fou. 

                 Irinadas


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